La performance de votre organisation est directement liée à l'excellence de vos ressources humaines, de vos équipes, de l'ensemble de votre personnel.
Désormais la gestion de vos ressources humaines ne peut plus être improvisée. L'environnement juridique se complique continuellement. Les nouvelles générations bousculent les codes et les habitudes. Nous vous accompagnons au quotidien dans la gestion de vos salariés dans ce nouvel environnement.
Nous vous accompagnons dans la mise en place du télétravail, de nouvelles organisations, de nouvelles pratiques, ....
Nous sommes à vos côtés pour la définition de votre stratégie RH afin de rendre votre organisation plus efficace, plus réactive tout en augmentant le bien-être de vos salariés.
Recrutements pour les entreprises : vous recherchez des candidats à Orléans, dans le Loiret, en Région centre, en France ?
Notre département "recrutements" vous aide à trouver les profils qui correspondent aux besoins de votre organisation, de votre entreprise. Nos chasseurs de tête ont pour mission de trouver le candidat qui répondra parfaitement à vos attentes, quel que soit le profil recherché. Nous sommes votre cabinet de recrutements dédié et vous disposerez d'un consultant responsable de votre projet de recrutement. Nous effectuons des missions de recrutements de cadres, techniciens, agents de maîtrise sur la France entière et à l'étranger. Les entretiens peuvent se dérouler dans une langue étrangère. Vous êtes une entreprise, une association, une institution publique et vous avez des difficultés à recruter ? Vous manquez de temps ?
Nous sommes à vos côtés. Contactez-nous au 02 38 22 23 06.
Vous êtes candidat à une offre ou vous souhaitez nous faire parvenir votre CV de façon spontanée ?
N'hésitez pas. Vous pouvez utiliser l'adresse suivante : recrutements@retm-consultants.com en précisant les postes recherchés, la zone géographique envisagée et bien sûr, votre fourchette de rémunération. Vous pouvez nous préciser quels sont selon vous, vos principaux atouts professionnels.
Vous avez des questions sur votre profil, sur votre employabilité ou sur tout autre élément : contactez-nous par mail à l'adresse indiquée ci-dessus ou par téléphone au 02 38 22 23 06 et nous reviendrons vers vous.
Vous souhaitez vous renseigner sur le marché du travail, sur un métier ou simplement échanger avec nous. Contactez-nous au 02 38 22 23 06 ou par mail à recrutements@retm-consultants.com ou utiliser notre moteur de recherche pour voir les offres correspondant à votre recherche sur le marché sur la page http://www.retm-consultants.com/offres.html.
Vous souhaitez améliorer la performance de votre établissement public ou de votre entreprise en vous appuyant sur l'amélioration de l'efficacité de vos équipes ?
Une démarche de réflexion sur le bien-être et la qualité de vie au travail peut vous y aider. Contactez-nous au 02 38 22 23 06 ou par mail à conseilsrh@retm-consultants.com.
Nous sommes spécialisés dans de nombreux domaines de formations et intervenons sur toute la France et à l'étranger. Voici quelques exemples de matières dans lesquelles nous pouvons former vos équipes :
- formations RH, recrutements, formations, ....
- formations juridiques en droit du travail, droit des affaires, fiscalité, droit des contrats, ...
- formations en management, management transversal, en gestion de projet, en conduite de réunions, conduite d'entretiens, gestion des conflits, ...
- formations en commerce international, en douane, ...
- formations en développement personnel sur la gestion du stress, la gestion du temps, la prise de parole en public, ...
- formations commerciales, ...
- formation sur l'accueil, ...
- formation en communication digitale et réseaux sociaux,...
Nous concevons aussi des programmes de formations adaptés à vos besoins. Vous souhaitez avoir des informations, concevoir un programme ou vous inscrire, contactez-nous soit par téléphone au 02 38 22 23 06 ou par mail à formations@retm-consultants.com.
Vous souhaitez aider vos managers à prendre leur nouvelle fonction, à traverser des situations difficiles, à mettre en place de nouvelles pratiques de management ?
Notre équipe l'accompagne. Un consultant est affecté à cette mission et votre manager peut bénéficier des conseils de l'ensemble des membres de l'équipe selon les situations rencontrées. Contactez-nous au 02 38 22 23 06 ou par mail à conseilsrh@retm-consultants.com.
Vous commencez à vous interroger sur votre avenir professionnel ?
Vous ne voyez plus le sens de votre fonction, de vos actions ?
Aller travailler devient chaque matin plus difficile ?
Vous sentez que votre motivation diminue ?
N'attendez pas et prenez rendez-vous pour effectuer un bilan professionnel. Il est peut être temps de prendre du temps pour vous, de vous poser et de réfléchir.
Vous souhaitez développer votre entreprise à l'export ? Vous souhaitez vous former sur les incoterms ? Vous voulez vous former sur les mécanismes de douane ? Contactez-nous au 02 38 22 23 06 ou par mail à retm-consultants@retm-consultants.com.
Vous souhaitez développer votre image sur les réseaux sociaux, améliorer votre logo ou votre image de marque ? Vous souhaitez mettre en place une stratégie de communication numérique ? R&M met en place ces services en communication et en conception graphique (affiches, visuels, logo, vidéos, motion design et 3D...) pour répondre à tous vos besoins.
L'une des premières décisions angoissantes que les heureux parents doivent prendre est le prénom de leur enfant. Or, premier tourment, ce prénom pourrait-il influencer son avenir professionnel ? Un Jean-Loup serait-il forcément vétérinaire ou un Rocco forcément... acteur ?
Une étude néozélandaise nous apprend qu'il est préférable d'avoir un prénom simple à prononcer. Il a été démontré que les porteurs étaient perçus comme plus dignes de confiance et plus familiers. En pratique, notre cerveau utilise le prénom comme porteur de sens sur de nombreux aspects (sexe, origine sociale, etc...). Et il assimile la simplicité de prononciation à un signe de confiance. Très clairement, il est donc tout indiqué si l'on veut travailler dans le domaine commercial, dans l'astrologie, voire la politique . Enfin, une autre étude française démontre que nous nous identifions physiquement à notre prénom. Un Kevin va s'identifier à un Kevin, à tel point que nous sommes capables de vous attribuer votre véritable prénom sans le connaître. En résumé, nous sommes capables de repérer une Stéphanie, une Alexandra, une Christine, un Bruno, un Sébastien ou un Frédéric... Ils se reconnaissent facilement :-)
R. Ramette
Après avoir examiné si vous aviez "la tête de l'emploi", faudrait-il s'interroger pour savoir si vous avez le cerveau adapté ? Chaque jour, il se crée entre 10 000 et 30 000 neurones dans notre cerveau d'adulte pour la mémorisation et l'apprentissage. Et plus nous pratiquons une tâche, professionnelle (mais pas uniquement :-)), plus cette tâche est spécifique, plus les réseaux de neurones activés se différencient, certaines aires augmentent, d'autres diminuent. En résumé, notre cerveau se reconfigure en fonction de notre métier. Les chauffeurs de taxi (les chauffeurs londoniens doivent connaître 25 000 rues à la fin de leur apprentissage) voient ainsi leur hippocampe grossir, les sportifs voient les aires cérébrales en charge des commandes musculaires augmenter, les traducteurs interprètes voient certaines aires du cortex inhibées. Quant aux danseuses expérimentées, la partie du cerveau sensible à la sensation de tournis est modifiée. Nous attendons avec impatience l'étude (par des neuroscientifiques désintéressés), des aires qui seraient modifiées au sein de cerveaux d'acteurs ou d'actrices dont le dynamisme est généralement inversement proportionnel à la pudeur. :-)
R. Ramette
Un candidat serait-il embauché plus facilement pour un poste de commercial s'il s'appelle M (ou Mme) Lavente ou pour un poste de coiffeur, M (ou Mme) Lacoupe, un ingénieur en BTP, M. Dupont ?
La réponse est positive d'après plusieurs études menées par Messieurs Guéguen et Pascual, chercheurs universitaires français et publiées dans la revue Names. La dernière en date consistait à proposer la candidature avec des petites annonces, de trois enseignants en mathématique dont l'un s'appelait M. Py, le second M. Rie et le troisième M. Le Gal... M. Py a largement gagné le challenge des appels téléphoniques. Sachant cela, on ne saura trop quoi conseiller à certains et quant à moi, les métiers accessibles semblent bien restreints !
R. Ramette
Pour faire suite à mon précédent post, aider les candidats et rendre hommage aux chercheurs, nous allons nous pencher sur un objet du désir, à savoir la chaussure. Nicolas Guéguen, chercheur dont les travaux sont parfois contestés, s'est intéressé à l'impact de la hauteur du talon sur l'attention masculine... Dans l'une des quatre expériences réalisées sur 360 personnes, quatre femmes (même taille, poids, etc...) ont accosté des hommes et des femmes pour un sondage hypothétique, en utilisant trois types de talons. Le pourcentage de réponses chez les femmes n'a pas varié (de 30 à 40 %) alors qu'il augmenta proportionnellement à la hauteur du talon pour les hommes accostés ; le taux grimpant de 41,7 % pour les talons plats à 81,7 % pour les talons hauts. L'étude ne précise pas si les chaussures Louboutin aux semelles de couleur faisaient encore augmenter le score :-)... Espérons que des expériences confirmeront ou non ces données pour l'intérêt de la science bien sûr...
R. Ramette
Tous les candidats travaillent sur de nombreux points avant un entretien de recrutement afin de réaliser la meilleure performance possible face au recruteur.
Paradoxalement, le principe d'allégeance fait partie des aspects les moins connus et les moins cités, alors même que les études en psychologie sociale ont démontré son impact décisif sur la décision de recrutement.
Démontrer son principe d'allégeance consiste pour un candidat à clairement manifesté son respect de l'ordre social au sein de l'entreprise et son absence de remise en cause de la hiérarchie ou des directives.
A l'inverse, la non allégeance signifie que le candidat peut exprimer que dans certains cas, il n'exécutera pas les ordres dictés par sa hiérarchie.
L'ensemble des études démontrent que les recruteurs, inconsciemment, choisissent les candidats "allégeants" (Bucchioni, 2001) . Enfin, les candidats non allégeants sont décrits de façon négative (Dagot, 2004).
Pour conclure, l'ensemble de ces mécanismes jouant de façon inconsciente, il est primordial que le candidat en prenne conscience et examine son discours, et que le recruteur soit bien formé sur cet aspect.
R. Ramette
Le CV reste avec l'entretien et les tests de personnalité les éléments les plus classiques des processus de recrutement actuel en France. Toutefois, les études démontrent une valeur prédictive pour la réussite au poste très moyenne avec ces éléments. En revanche, les mises en situation, quelle que soit la forme utilisée, se révèlent beaucoup plus performantes, mieux acceptées et juridiquement fiables. Nous vous proposons donc une expérience que nous utilisons. Après diffusion de l'offre d'emploi, vous recevrez un nombre de candidats défini à l'avance. Après avoir vérifié succinctement (ou non) qu'il n'y a pas d'erreur matérielle, vous ferez passer des mises en situation à ces candidats et ne retiendrez que les trois ou quatre qui auront eu les meilleurs scores. Vous pourrez effectuer ensuite les entretiens classiques avec le futur manager, etc... Cette méthode permet de mettre en valeur des profils réellement performants au regard du poste. Elle permet aussi de bannir toute suspicion de discrimination et garantie aux candidats un retour d'informations objectifs sur les raisons qui ont motivé la retenue ou non de leur candidature. Évidemment, la ou les mises en situation devront être soigneusement élaborées en amont.
R. Ramette
Et si la crise sanitaire avait fait progresser d'un pas de géant la gestion des ressources humaines et le management ? Imaginez que vous puissiez enfin faire du télétravail entre 1 et 3 jours par semaine, que vous puissiez enfin travailler dans le calme sans être dérangé toutes les 6 minutes, que vous puissiez aller chercher vos enfants à l'école où la garderie sans stress des horaires de fermeture, que vous puissiez être à des centaines de kilomètres de votre entreprise avec en corollaire un logement plus grand voire un jardin, que vous disposiez d'une véritable autonomie, que votre manager vous fixe enfin des objectifs clairs et ne soit plus dans le contrôle continu, que vous soyez plus heureux de voir vos collègues car finalement vous les voyez moins, que les réunions soient désormais mieux conçues, que vos déplacements peu utiles soient remplacés par des visios, que finalement vous soyez moins stressé au travail et en famille, que votre entreprise réfléchisse de plus en plus à son attractivité et à vous fidéliser car elle peine à recruter ... La COVID-19 l'a fait pour vous :-)
R. Ramette
Plusieurs études de D. Keltner, professeur à l'Université de Berkeley en
Californie se sont intéressées au comportement de managers ou de
personnes détenant un pouvoir face aux respects des règles, de la
politesse, notamment par le biais de la résistance face à un excellent
cookie. Le pouvoir corromprait-il et rendrait-il plus gourmand ?
L'expérience fut appelée "Macaron le glouton". Tous les amateurs de
chocolat, dont l'auteur de ces lignes, savent que l'épreuve peut être
particulièrement difficile. Il constitua des groupes de 3 personnes de
façon aléatoire en désignant là encore au hasard un leader. Il demanda
au groupe d'effectuer un travail, puis, ignominieusement, glissa une
assiette avec 4 cookies tout juste sortis du four parmi eux. Chaque
personne avait donc à sa disposition un cookie et la question se posait
sur celui ou celle qui allait succomber au charme irrésistible du 4ème,
privant les autres de celui-ci, sans le partager. La Pomme biblique
était remplacée par un cookie chaud et savoureux.
Et bien, c'est la personne désignée comme leader qui majoritairement
s'empara du butin. Interpellé par les résultats de cette expérience, le
chercheur s'est intéressé à l'éventuelle relation entre la détention
d'une automobile de luxe, symbolisant une autre forme de pouvoir, et le
fait de laisser le passage aux piétons sur les passages cloutés. Là
encore, l'étude démontra que les propriétaires de ces voitures ne
laissaient le passage aux piétons que dans 54 % des cas, soit beaucoup
moins que les possesseurs de véhicules de plus faible valeur.
Les études se sont aussi intéressées aux comportements en réunion et confirment que la détention du pouvoir peut amener à ne plus respecter certaines règles, ne serait-ce que de bienséance ou de simple politesse. Les
personnes venant juste d'obtenir celui-ci sont plus vulnérables à ce phénomène. Comme vous ressentez probablement vous aussi l'envie de faire
une pause avec au moins un cookie, voire deux, je terminerais avec cette
observation : dans certains corps d'armées, au mess, le repas est d'abord servi aux sous-officiers avant les officiers, alors que dans certaines entreprises, les cadres traditionnellement déjeunent d'abord...
R.Ramette
(2023)
L’été est une saison propice à la réflexion amoureuse y compris au sein de l’entreprise. Il convient de rappeler que les stratégies de séduction, parfois très ardues :(-) sont placées sous le regard vigilant du juge au titre notamment du harcèlement moral ou sexuel. Il lui appartient avec la sagacité qui lui est propre, de séparer le bon grain de l’ivraie parmi tous ces comportements à visée séductrice. Il définit ainsi petit à petit un véritable code des pratiques amoureuses en entreprise.
Séducteurs et séductrices, lisez bien les lignes qui vont suivre… L’échec de la tentative peut vous conduire devant les tribunaux…
Evidemment, les actes les plus douteux sont systématiquement condamnés : envoi de photographie indécente pendant le temps de travail, attouchements physiques,…
En revanche, l’ « envoi de SMS sentimentaux révélant une tentative de séduction certes maladroite mais vite interrompue, avec quelques allusions équivoques » n’a pas été considéré comme répréhensible. Le fait pour un manager de « courtiser une subordonnée à la manière d’un « gentleman », cessant son empressement dès lors que celle-ci lui a mis des limites n’est pas non plus sanctionné.
Nous terminerons par cet exemple, tranché par la Cour de cassation le 28 janvier 2014.
Un comptable, François, 20 ans d’ancienneté s’était manifestement épris de passion pour une jeune collègue, Mélinda, mais sans retour. Il lui faisait parvenir de longs manuscrits, de nombreux courriels par lesquels il lui transmettait des propositions et des déclarations. Il lui exprimait le souhait de la rencontrer seule dans son bureau. Il lui adressait des invitations qu'elle a toujours refusées, ainsi que des bouquets de fleurs.
Mais toutes ces tentatives de séduction n’ont pas aboutis.
Le harcèlement a été reconnu, ce qui étonnera peu mais la motivation du juge est plus surprenante. La Cour considérât que leur différence d'âge, d'ancienneté et de situation professionnelle aurait dû inciter à plus de réserve et de respect vis-à-vis de cette salariée nouvellement embauchée.
Mesdames, messieurs, soyez désormais vigilants quant à l’âge, l’ancienneté et la situation professionnelle de celui ou celle dont vous êtes tombés sous le charme. Vos stratégies devront être adaptées.
Seul le succès de votre entreprise vous assurera une véritable tranquillité judiciaire… La passion saura-t-elle rester raisonnable ?
R.Ramette
(2023)
Les recherches en psychologie sur l'efficacité personnelle nous apportent des réponses à ces questions essentielles à la veille du week-end. Première étape, les chercheurs ont ainsi demandé à des participants d'effectuer des exercices physiques. Ils leur ont communiqué ensuite un classement comme s'il s'agissait d'une compétition, de façon totalement aléatoire, sans lien avec le résultat. Puis, d'autres épreuves étaient organisées. Or, chez les participants arrivés fictivement en tête lors du premier test, non seulement, le sentiment d'efficacité avait augmenté, mais ils se sont montrés aussi plus endurants et résistants aux difficultés. Ce fut exactement l'inverse pour les autres.
Ce trait de personnalité, peu mis en avant dans les recrutements, est pourtant fondamental pour certaines fonctions. Il ne s'agit pas d'une estime de soi plus ou moins bien placée, ou de l'évaluation de sa propre valeur, mais bien de la confiance que l'on accorde à ses propres capacités d'exécuter une tâche, d'atteindre un résultat, professionnel ou non. Il ne s'agit pas non plus d'un dérivé de la méthode Coué. Les recherches ont démontré que ce sentiment est un des traits communs à de nombreux sportifs de haut niveau, chefs d'entreprise, hommes politiques,etc... Il leur permet d'affronter des échecs, des remises en cause parfois violentes et de repartir en ayant le sentiment, la croyance inébranlable qu'ils vont réussir. Évidemment, ce sentiment ne s'applique généralement que dans un domaine de compétence. Un excellente footballeur peut s'avérer être un très mauvais manager, voire un piètre commentateur. Il est d'autant plus efficient que la personne reçoit le soutien de son entourage. Le plus étonnant est que celui-ci joue dans des domaines très éloignés. Ainsi, un individu estimant qu'il résiste bien à la douleur va effectivement moins la ressentir. De même, la résistance au stress est meilleure chez les individus persuadés qu'ils y résistent bien. Un bon manager doit donc être doté ou renforcer ce sentiment chez lui et au sein de ses équipes. Et un super héros doit croire en sa propre efficacité. A vous de jouer :-).
R. Ramette
Une récente demande qui nous a été adressée par un organisme déconcentré de l'Etat illustre à merveille la situation managériale très dégradée dans certains services publics ou collectivités territoriales.
Un manager doit faire face à de nouvelles demandes incessantes de sa hiérarchie, qui émanent en pratique du plus haut niveau (ministère) ou d'élus. Celles-ci sont parfois accompagnées d'injonctions contradictoires. Elles sont toutes urgentes et importantes, souvent sans priorisation.
Elles viennent bousculer un quotidien déjà chargé, ce qui augmente d'autant la charge de travail prescrite. La présence éventuelle d'une relation avec l'usager va accroître le stress des agents, celle-ci devenant parfois difficile, voire dérivant vers une forme de violence. Parallèlement, le service voit le nombre d'agents diminué par des départs en retraite non remplacés, des CDD non remplacés ou tout simplement par l'absence de candidats aux recrutements.
La charge mentale devient élevée et chronique, atteignant parfois des valeurs intenables. Les arrêts maladies augmentent ainsi que les demandes de mutation, ce qui augmentent d'autant la souffrance au travail des agents en poste. La spirale infernale est en place et peut donner lieu à des situations humaines insupportables tant pour le manager que pour les agents. La conscience professionnelle des agents et du manager va contribuer paradoxalement à accentuer l'impact du phénomène car ils mettront toute leur énergie pour répondre le mieux possible aux sollicitations tant du public que de leur hiérarchie. Ils mettront tout en œuvre pour tenir "coûte que coûte".
Le prix sera en vérité très élevé. A ce stade, le burn-out et ses conséquences catastrophiques n'est plus très loin. Le manager, outre une santé mise en péril, pourra se sentir coupable de n'avoir pu répondre correctement aux sollicitations de sa hiérarchie et de n'avoir pas su préserver son équipe. Les agents seront totalement démotivés et auront perdu outre leur santé, l'un des piliers de leur motivation, à savoir l'action dans le sens de l'intérêt général.
Notre intervention débute trop souvent à cet instant, face à des individus parfois dévastés, démotivés et ayant perdu le sens de leur action. Il faudra de nombreuses semaines et mois d'accompagnement pour reconstruire les équipes, pratiquer une analyse d'ergonomie organisationnelle, réfléchir sur le management et peut-être finalement apprendre à dire non à la demande à laquelle on ne peut répondre. Une des clefs tellement simple à percevoir est celle-ci : si l'on rajoute une tâche supplémentaire à un agent, il faut très probablement lui en enlever une autre. Ici surgit une première difficulté, à savoir effectuer une priorisation des tâches et apprendre à renoncer à certaines missions à effectif constant. La survie de certaines équipes sera à ce prix.
R.Ramette
(2023)
Il est désormais certain que les entreprises ne pourront pas revenir en arrière. Le télétravail s'est imposé comme une évidence aux managers et aux salariés, pour lesquels la fonction le permettait. L'étude Deskeo confirme ce mouvement, 62 % des sondés souhaitent conserver ce mode d'organisation. La disparition des temps et des coûts de transport, la possibilité de travailler sans être continuellement dérangé sont les principaux atouts mis en avant. Les derniers managers réticents ont été obligés de constater l'efficacité des équipes pendant toute cette période, dès lors qu'elles disposaient des moyens matériels adéquats. La dernière étude Kronos montre même un effet positif sur le sommeil (plus de 45 mn par jour en plus). Evidemment, il reste aux entreprises à trouver le bon rythme de télétravail et à veiller à pallier aux inconvénients de celui-ci. Un phénomène annexe est aussi apparu dans le remplacement des mails par les visios plus efficaces et plus conviviales dans ces temps de confinement. Enfin, ne nous y trompons pas, l'essor de l'openspace est peut-être terminé.
Une évolution importante va se dessiner sous nos yeux...
R. Ramette
Avril 2020
Il y a parfois des idées simples qui peinent à s'imposer. Il semble évident qu'un salarié sera d'autant plus efficace à son travail qu'il s'est rendu facilement sur son lieu de travail, a réussi auparavant à remplir ses obligations personnelles (enfants à déposer par exemple) et n'a plus rien d'autres à penser. Dans ce cas, nous pouvons nous demander à quoi sert encore, à l'exception des fonctions spécifiques (liées par exemple à la production), d'imposer un horaire uniforme aux salariés. Il est préférable de prévoir des plages de présence obligatoire pour tout le monde (10 h à 12 h par exemple) afin de favoriser les échanges et de laisser tout un chacun arriver à l'horaire le mieux adapté à ses contraintes personnelles. Est-il vraiment pertinent d'imposer aux heureux parents une course impossible entre l'horaire d'ouverture de la crèche et celui de l'entreprise ? Faut-il vraiment leur imposer un horaire qui impose à tout prix des encombrements routiers ou des transports publics surchargés ?
Laissez-les s'organiser, fixez-leur des objectifs et faites des points réguliers.
R. Ramette
(2021)
Disons-le tout de suite, l'échec n'est pas la situation dont nous rêvons
absolument. Notre mémoire ne garde d'ailleurs que très peu de souvenirs
d'échecs. Essayez par exemple de vous souvenir de votre premier essai à
vélo.
Vous vous souviendrez probablement mieux de votre premier
échec amoureux... Si vous en avez eu. Pourtant, l'échec est une
situation beaucoup plus positive qu'on ne pourrait le penser.
Serge Gainsbourg aurait-il été le chanteur qu'il fut, s'il avait persisté dans
la peinture ? Que serait devenu Charles Darwin s'il avait réussi dans
ses études de théologie ? Nombre d'échecs sont en réalité le véritable
point de départ d'une nouvelle orientation mieux adaptée.
L'échec apparaît alors non plus comme un simple ou énorme "ratage", mais plutôt comme le signal d'un changement de route à effectuer.
Comme le disait Churchill, "Le succès, c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme", et nous pourrions y rajouter "en tirant des leçons".
Il est vrai que l'école ne nous apprend pas à avoir une attitude
positive face à l'échec, alors que finalement, c'est bien l'échec qui
nous permet d'apprendre, de comprendre, de progresser et surtout de
développer notre persévérance. L'échec, bien accompagné est une
véritable source de progrès personnel. Nombre de sportifs le savent
bien.
Finalement, l'attitude inadaptée serait de commettre deux fois la
même erreur... Lors d'un recrutement, la question des échecs devient dès
lors une question non seulement pertinente mais incontournable, à la
fois pour savoir si le candidat arrive à prendre du recul et surtout
pour les percevoir les leçons qu'il en a tirés.
Il y a fort à parier que les erreurs commises ailleurs ne seront plus reproduites au sein de votre organisation.
R. Ramette
(2023)
Il y a des journées plus révélatrices que d'autres. Un matin ensoleillé, nous croisons un salarié (distribuant le courrier) particulièrement motivé, sympathique, passionné de football et toujours prêt à rendre service, passablement déboussolé. Sa hiérarchie venait de lui apprendre une modification de ses tournées. Les quartiers changeaient et la longueur doublait approximativement. Cette décision était justifiée par la diminution lente et inexorable du courrier, ce qui est absolument incontestable. Toutefois, aucun membre de l'encadrement n'avait pris le temps d'associer les équipes à la réflexion, ni de recueillir leurs propositions. Évidemment, en l'absence de concertations avec les salariés confrontés aux possibilités de stationnement, à la largeur des trottoirs, à l'accessibilité des boîtes aux lettres, les solutions proposées se sont rapidement avérées en partie défaillantes. En 2021, il arrive encore que l'encadrement prennent des décisions opérationnelles sans concertation avec ceux qui vont les appliquer ! Certes, le processus peut être chronophage mais en définitive assurera une meilleure cohésion, une plus grande motivation. A votre avis, quel est désormais le niveau de motivation de notre facteur ? :-(
R. Ramette
(2021)
Il y a quelques jours, un cadre du secteur public m'indiquait qu'il se sentait de moins en moins motivé pour assumer ses fonctions. Il constatait que ses réussites professionnelles, pourtant formellement reconnues lors des entretiens annuels, n'entraînaient finalement qu'une faible contrepartie de son institution. Il constatait que des collègues moins impliqués bénéficiaient de la même rémunération, du même avancement, etc... Il allait donc revoir ses priorités et son investissement personnel. Cette perspective a été théorisée dans les années 60 par J. Adams. Un salarié compare constamment sa situation à celle de son entourage et en cas de distorsion négative, va rétablir un équilibre à son profit. Il recherche simplement à ne pas vivre une situation perçue comme injuste. Il réduira son investissement professionnel pour le faire concorder à la rétribution que lui verse son institution. Il s'agit d'un risque important pour la fonction publique qui peut ainsi "perdre" des agents, cadres, dotés au départ d'un véritable engagement, et qui progressivement, vont se désinvestir, au détriment bien sûr du service public. L'augmentation des ruptures conventionnelles "publiques" est un signal qu'il ne faut pas négliger.
R. Ramette
(2021)
A vous de jouer ! Voici un défi de management à résoudre pour se détendre en cette veille de week-end : la carotte ou le bâton ou les deux ? Qu'est-ce qui motive un agent ou un salarié, un étudiant à reprendre le travail, à s'investir ? Paradoxalement, le terme de motivation ne se diffuse réellement qu'à partir du XXème siècle. De nombreuses expériences ont eu lieu, notamment sur des élèves d'écoles primaires ou de collège, que l'on plaint a posteriori. Espérons qu'il savait que ce qu'ils enduraient, contribuait à l'avancée de la science.
L'une des expériences les plus intéressantes (du moment que l'on n'y participe pas !) fut organisée en 1925. Trente problèmes de mathématiques furent confiés à des élèves du CM1 à la 6ème, avec une durée maximale de 15 minutes pour en résoudre le plus possible. Ce travail leur était proposé une fois par jour et cinq fois par semaine. Les enseignants avaient pour consigne d'adopter un comportement spécifique selon les groupes. Une classe était réprimandée quel que soit le résultat obtenu (chaque élève devait se lever face à la classe et était réprimandé), une autre classe était "complimentée" sans rapport avec les résultats réels, un autre groupe était ignoré quel que soit le résultat et enfin la dernière classe ne recevait aucune indication spécifique. D'après vous, quel est le groupe qui a obtenu les meilleurs résultats de façon durable ?
R. Ramette
(2021)